Pourquoi on ne sait plus utiliser son Féminin ?

Pourquoi on ne sait plus utiliser son féminin ?

Je vous posais cette question la semaine dernière en vous promettant ma réponse… Alors m’y voici.

On ne sait plus utiliser son féminin parce que tout simplement… Ca fait 200 ans qu’on a survalorisé le masculin parce qu’on en avait archi besoin.

Oui, à l’époque de la Révolution Industrielle, on avait besoin d’ingénieurs, pour créer des usines, et que ça turbine, avec les progrès de la médecine… tout ça… Toutes les rimes en -ine qui donnent mauvaise mine… 

A la suite de Descartes qui avait essayé de mettre un peu d’ordre dans toutes nos croyances plus ou moins magiques, en instaurant une pensée scientifique, sachant tout passer « au crible du doute radical », (oui j’ai tout bien relu mon Discours de la Méthode… Normal : j’ai un fils en terminale), pour, in fine, pouvoir se rendre « comme maîtres et possesseurs de la nature. »

ERREUR, René, erreur…

Car oui, d’accord, sortir de vieilles croyances erronées, c’est bien… Mais de là à penser que nous pouvons nous rendre « comme maîtres et possesseurs de la nature »… si nous apprenons à bien faire fonctionner notre esprit critique… C’est tout de même oublier un petit truc sur le côté…

Vous voyez ?

Facile ! Le problème, avec cette idée, de se rendre « comme maîtres et possesseurs de la nature »… comme disait René… C’est que… en fait… Contre toute attente… La nature, c’est nous ! Ben oui… On l’avait oubliée celle-là… Mais la nature… on en fait partie ! Mince alors !

Ben oui, parce qu’on a tellement voulu valoriser le cerveau gauche, le cerveau masculin, parce qu’on en avait besoin… qu’on a mis notre nature de côté. Notre nature… Oui ! Notre nature… intérieure et extérieure. Tout a buggé. Se rendre comme Maîtres et possesseurs de nous-mêmes, c’est risquer de devenir possédés. Possédés par nos possessions.

Certes, les croyances magiques, les pouvoirs des sorcières, ces guérisseuses qui savaient tout des vertus médicinales ou toxiques des plantes… C’était peut-être parfois un peut trop déjanté, un peu trop délirant… Mais au moins, ces femmes gardaient un lien. Un lien avec le vivant. 

A force de vouloir remettre plein de rationnel là-dedans.. On a jeté le bébé avec l’eau du bain. On a tout robotisé, pour se faire un monde aseptisé. Domestiqué. On a a cru qu’il suffisait d’actionner aux bonnes occasions le jet d’eau du poisson, façon « Mon oncle » de Jacques Tati, pour satisfaire notre besoin de connection… avec nous-mêmes. ON a cru qu’on pouvait se créer une nature artificielle.

Erreur. Parce qu’aujourd’hui, on a bouclé la boucle de notre évolution scientifique. On est allés tellement loin… qu’on a perdu en chemin… tout notre féminin.

Et pourtant maintenant, le monde a changé ! Comme si on n’avait pas remarqué… On continue à faire semblant… de pouvoir continuer comme avant… A se rendre comme « maîtres et possesseurs de la nature »… 

Pourquoi ? Je vous le dirai dans la prochaine gazette. En attendant, je vous propose de vous reconnecter à ce qu’on a tous oublié depuis qu’on est tout petits à force d’aller à l’école pour se faire formater… pour redonner place à votre féminin sacré… 

Arrêtez de vouloir savoir… Acceptez de vous laisser sentir… de savourer. De sortir du devoir de faire, et de commencer à pouvoir être… tout simplement. Une fois de temps en temps. En faisant silence. En faisant taire un peu votre cerveau rationnel… En laissant aller votre cerveau irrationnel… Beaucoup plus rationnel en fait. Par exemple, en écrivant, en mode un peu « sans penser »… automatiquement. Pour vous aider, vous pouvez commencer vos phrases par « dans mon monde idéal, je… » Vous allez voir : essayez. Vous allez être étonné de tout ce à quoi vous allez pouvoir vous reconnecter.