Pourquoi oser affirmer vos talents et ce qui vous tient à coeur est aujourd’hui si fondamental pour le business ? (Loi de diffusion de l’innovation 2)

Mais pourquoi attirons-nous ainsi, en osant nous positionner, ceux qui partagent vos convictions, en parlant à leur cerveau droit, à leur intuition, à leurs émotions ? C’est lié à quelque chose qui s’appelle : la loi de diffusion de l’innovation.

Simon Sinek nous l’explique dans sa conférence TED. Voici ce qu’il nous dit, voici donc l’énoncé de cette loi de l’innovation :

« Les premiers deux pourcents et demi de notre population sont des innovateurs.

Les 13 pourcent et demi suivants de la population sont des utilisateurs de la première heure.

Les 34 pour cent suivants constituent la majorité précoce, la majorité tardive et les « trainards » : la seule raison pour laquelle ces gens achètent des téléphones tactiles c’est parce qu’on ne peut plus acheter de téléphones à cadran. »

Nous nous trouvons tous à un endroit différent à un moment différent sur cet axe, mais ce que la loi de la diffusion de l’innovation nous apprend c’est que si vous voulez le succès sur le marché de masse ou l’acceptation d’une idée par le marché de masse, vous ne pouvez pas l’atteindre avant d’avoir atteint ce point de basculement entre 15 et 18 pourcent de pénétration du marché. Et ensuite on a un pic.

Alors quand ce que vous avez à vendre est innovant, votre défi, c’est d’aller convaincre  les premiers 15%, puisque la majorité ne va pas essayer quelque chose avant que quelqu’un ne l’ait essayé d’abord.

En revanche, ceux qui aiment essayer des produits nouveaux, ceux qui testent, ceux qui osent… sont plus à l’aise pour prendre des décisions intuitives inspirées par ce qu’ils croient sur le monde, et pas seulement sur ce qui est déjà marketé depuis longtemps. Voilà pourquoi partager ses convictions en affirmant un positionnement marketing clair, porteur d’une vision est puissant.

« Martin Luther King n’était pas le seul homme américain à être un grand orateur. Il n’a pas été le seul américain à souffrir dans l’Amérique de droit pré-civique. En fait, certaines de ses idées étaient plutôt mauvaises. Mais il avait un talent. Il n’a pas fait le tour des Etats-Unis en expliquant ce qui devait changer. Il a voyagé et a expliqué aux gens CE EN QUOI IL CROYAIT. « Je crois. Je crois. Je crois, » a-t-il dit aux gens. Et ceux qui croyaient à ce en quoi il croyait ont adopté sa cause, et en ont fait la leur, et ils en ont parlé aux gens. Et certaines de ces personnes ont créé des structures pour propager sa parole à encore plus de monde. Et voilà, 250 000 personnes ont fait le déplacement le bon jour, à la bonne heure, pour l’entendre parler.

Combien se sont déplacés pour lui ? Zéro.

Ils se sont déplacés pour eux-mêmes.

C’est ce en quoi ils croyaient pour l’Amérique qui les a poussé à faire huit heures de bus, pour être là à Washington sous le soleil du mois d’Août. C’est ce en quoi ils croyaient, et ce n’était pas les noirs contre les blancs. 25% du public était blanc.

Nous avons suivi, pas pour lui, mais pour nous-mêmes. Comment Martin Luther King a-t-il appelé  a appelé son discours ?

« J’ai un rêve ! »… »

Ce n’était pas : « J’ai un plan ».

Or, nous avons tous, à l’intérieur de nous, un rêve d’un monde idéal. Un rêve qui est d’ailleurs souvent lié à notre blessure, c’est la raison pour laquelle on le cache souvent sous de multiples couches de rationalité bien-pensante, pour être sûrs que ce rêve n’émerge pas, ou qu’il ne soit pas formulé. Certains disent que c’est courageux d’oser aller vers ses rêves… mais en fait c’est tout simplement… vivre. Et il est beaucoup plus difficile émotionnellement de mettre sous cloche à long terme les rêves qui nous font vraiment vibrer, que de les vivre…

OSONS CROIRE A NOS REVES… C’EST CE QUI NOUS PERMETTRA D’ATTIRER ET DE MOTIVER NOS CLIENTS IDEAUX, ceux qui nous rejoignent dans notre vision du monde, dans notre désir de construire un monde tranquillement mais puissamment meilleur.